Le 16 février se déroulait le COPIL final de Smart Lability Lab, travail de deux années, menés par une dizaine de post doctorants en lien avec l’université Gustave Eiffel. Brie’Nov a eu la chance d’y être associé et de partager son expérience en matière de tiers lieux, de mobilité et de services.
L’étude a été déclenchée par la Région Ile de France suite à la pandémie, anticipant ainsi ses conséquences sur la vie des ile franciliens mais aussi les inévitables bouleversements que cette situation inédite allait entrainer. Notre rapport à la mobilité, au travail, qui plus est dans un contexte où la transition et le changement de paradigme deviennent inévitables, les perspectives pour faire mieux et plus durables ont été balayés à travers ce travail de recherche conséquent. Il pose la question de la suite….
Quelques constats…
Le télétravail c’est développé et semble pérenne. Il se déroule massivement au domicile des salariés. Il a développé des pratiques de proximité, notamment en ville et petites couronnes, avec des transports plus doux, et l’on constate une décongestion des réseaux de transport, surtout le vendredi. La crise sanitaire a marqué une désorganisation du marché du travail qui pousse les employeurs à élargir leur périmètre de recherche.
L’on constate aussi que l’augmentation du télétravail n’a pas bénéficié aux tiers lieux. La question de la prise en charge reste posée même si elle évolue peu à peu. Il y a aussi, très probablement, un déséquilibre géographique entre l’offre et la demande de tiers lieux. Pour autant, les tiers lieux sont un maillon important dans la chaîne de résilience, de transition et d’aménagement du territoire, notamment en lien avec d’autres réseaux, d’autres structures…
Le télétravail n’est pas sans conséquences dans l’organisation des locaux professionnels qui doivent composer avec de nouveaux besoins (espaces collaboratifs, modulables, flex offices, bureaux satellites…). Mais aussi sur l’organisation du travail qui demande de nouveaux modes de management.
Sans déflorer ce travail qui sera officiellement partagé en avril, quelques recommandations sont partagées. Elles proposent, notamment, d’intégrer les tiers lieux comme points d’appui pour les PCA (Plan de Continuité d’Activités) et de mettre en place des instances de gouvernance spécifiques qui rapprocheraient employeurs, représentants des salariés, opérateurs de tiers lieux, les institutionnels et les acteurs de l’immobilier.
Il pose aussi la question de l’après et de la volonté de la région de poursuivre le travail et d’apporter des réponses aux diverses problématiques soulevées.
A suivre donc !