Des articles qui interrogent le monde du travail d’après
Une petite revue de presse ponctuelle pour illustrer ce monde du travail que se déconfine progressivement mais qui s’interroge sur les premiers enseignements de cette étrange période que nous venons de vivre et dont nous continuons de subir les impacts.
La vie comme avant ?
Le 9 juin marque l’assouplissement du télétravail dans les entreprises. Ce mode de travail, poussé à l’extrême pendant la crise sanitaire, a montré ses limites entre sensation d’isolement et détresse psychologique. Mais il a également contribué à repenser nos organisations de travail. Alors que le gouvernement appelle à plus de flexibilité, les entreprises optent massivement pour un modèle hybride, où triomphe l’équilibre entre le présentiel et le travail à distance.
Télétravail et sobriété ?
Il est d’avis général que le monde de demain ne sera plus comme avant car ce n’est simplement plus possible. La pandémie a imposé des manières de travailler différentes et, indirectement, un nouveau rapport au travail.
« 54 % des cadres interrogés considèrent l’impact du télétravail plutôt positif pour leur bien-être personnel, tandis qu’un tiers le jugent plutôt négatif. En avril 2021, 76 % des cadres déclarent être en télétravail au moins une fois par semaine contre 79 % en 2020. En outre, cette fréquence hebdomadaire grimpe dans des catégories de cadres dont la nature du travail permet davantage d’autonomie : les ingénieurs et cadres techniques d’entreprises (84 %), les cadres occupant une fonction de finance ou comptabilité (85 %), d’ingénierie ou R&D (82 %) ainsi que de marketing ou communication (87 %) ».
Conjuguer progrès et sobriété
La pandémie joue à plein son effet miroir. L’occasion était trop belle pour Jean Marie Bergère, membre de Brie’Nov et collaborateur de Métis, de faire une revue des pensées sur le sujet.
« Rien n’est plus matériel que la liberté, et en particulier la liberté des sociétés modernes, qui ont conclu avec les capacités productives de la terre et du travail un pacte dont les prémisses sont en train de s’écrouler ».