Le rapport au travail, changement de paradigme?
« Plus que jamais, la possibilité de travailler à distance est apparue, durant le confinement, comme un privilège. Elle distinguait ses bénéficiaires des « premiers de corvée » contraints de s’exposer au virus pour continuer de gagner leur vie. Ce constat ne détonnait pas vraiment avec la situation d’avant crise, puisque la majorité des télétravailleurs étaient alors des cadres (61% en 2017 selon la direction des études statistiques du ministère du Travail).
Bien que subies, les expériences récentes pourraient toutefois renforcer la pression en faveur d’une démocratisation de la pratique. De fait, les nombreuses difficultés exprimées par les télétravailleurs confinés ne semblent pas avoir trop entamé les appétences pour ce mode de travail. D’après les résultats de l’enquête « # Montravailadistance, Jenparle ! », lancée par Res publica avec plusieurs partenaires (la CFDT, Metis Europe, Management & RSE et Liaisons sociales magazine), 42 % des 1860 personnes qui avaient répondu entre le 1er et le 20 avril 2020 expérimentaient le travail à distance pour la première fois, et 58% souhaitaient télétravailler davantage à l’issue du confinement… »
Excellent travail de Métis, que l’on site régulièrement dans nos revues de presse, et qui s’intéresse depuis le début du confinement, au télétravail et aux impacts que cette pratique a déjà, et pourrait avoir encore plus, sur notre rapport au travail.
La suite de cet article passionnant!