Cette revue de presse est intéressante qui pose un regard étayé sur la crise et ses répercussions.
The Conversation nous invite à relativiser le rapport entre les zones urbaines et rurales. « Même s’il n’y a pas d’écarts socio-démographiques flagrants entre les villes d’un côté, et les communes péri-urbaines et rurales de l’autre, en termes de niveau de vie, il y a un écart de perception au niveau du ressentiment de ces populations vis-à-vis des urbains. Dans la lignée des travaux pionniers de Katherine Cramer sur la polarisation entre les électeurs ruraux et urbains du Wisconsin, on pourrait parler dans le cas français ce qu’elle décrit comme une « politique du ressentiment ».
Sauvons l’Europe nous permet de prendre du recul et de comparer à travers les différents Etats membres, les situations locales. « Il semble donc particulièrement légitime de se demander aujourd’hui, après la pandémie de COVID-19 et alors que la guerre en Ukraine fait rage, si la politique de cohésion atteint bien les objectifs qui lui ont été assignés par le Traité de fonctionnement de l’Union européenne (article 174) : « Afin de promouvoir un développement harmonieux de l’ensemble de l’Union, celle-ci développe et poursuit son action tendant au renforcement de sa cohésion économique, sociale et territoriale. En particulier, l’Union vise à réduire l’écart entre les niveaux de développement des diverses régions et le retard des régions les moins favorisées. ».