Excellent article dans Zevillage que nous avons l’habitude de citer dans nos productions. Il conforte ce que l’on a pu énoncer ailleurs, c’est à dire la pression de l’immobilier de bureau sur le télétravail, une déferlante qui nous vient notamment du monde anglo-saxon. On rappelle que le sujet ne contient pas simplement des enjeux de construction mais doit surtout alimenter notre réflexion sur la transition, la mobilité et plus globalement sur notre rapport au travail.
« Le think tank Forum Vies mobiles a publié cette semaine une large étude, réalisée par BVA, sur l’impact du télétravail dans trois mégapoles (PDF) de plus de 10 millions d’habitants : Paris (Ile-de-France), New-York et Londres
Sans surprise, la Covid a marqué un essor du travail hybride. Trois-quarts des actuels télétravailleurs ne travaillaient jamais à distance avant 2020 : 79% en Île-de-France, 76% dans la métropole de New-York, et 74% dans celle de Londres.
Ce qui n’est pas marginal pour l’immobilier et la vie urbaine des ces mégapoles. On télétravaille deux jours par semaine en moyenne en Île-de-France contre trois jours à Londres et à New York. Les télétravailleurs passent désormais, chaque semaine, plus de temps chez eux qu’au bureau.
Bonne nouvelle pour les professionnels de l’hébergement : il est devenu normal de dormir en dehors de chez soi, une ou plusieurs nuits lors des jours de bureau pour 26% des télétravailleurs franciliens, pour 47% des Londoniens et pour 62% des New-Yorkais.
Un télétravailleur sur cinq projette de quitter l’Île-de-France dans les cinq prochaines années. Même proportion pour Londres, alors que seulement un sur dix souhaite quitter New-York (New-York I You). Des projets de déménagements principalement motivés en Île-de-France par la recherche d’un logement plus grand (67%), d’un espace extérieur (64%), d’un cadre de vie plus calme (65%).
Nous avons la réponse : le télétravail ne vide pas forcément les mégapoles. Mais il relativise leur attrait ».
Il ne faut pas opposer deux visions mais plutôt travailler à un équilibre bénéfique…. et d’ajouter que la confortation des tiers lieux fait aussi partie de la réponse !