Le métavers (metaverse en anglais) vous gonfle, vous passionne ou vous fait peur ? Difficile en tout cas d’échapper à ce buzz word. Ce monde virtuel fictif selon Wikipedia a été popularisé par l’annonce de Facebook de changer le nom de son groupe en Meta. Certains y voient une diversion pour faire parler d’autre chose que des soucis de Facebook. Probablement aussi une manière pour le réseau social de prendre de l’avance sur ses concurrents.
Les espaces 3D dans le métavers de Facebook/Meta “vous permettront de tisser des liens, d’apprendre, de collaborer et de jouer de manières encore inimaginables” annonce la marque. Mais elle se lance aussi dans le télétravail en réalité virtuelle, ou, pour l’instant, plus exactement, en réalité augmentée…. Microsoft et Apple sont aussi dans la course.
De manière générale, en France et à l’étranger, ce déploiement ouvre des réflexions sur les liens entre souveraineté et numérique à travers les régulations – notamment la régulation européenne prévue pour 2022 et la maîtrise des ressources et des infrastructures. Le déploiement du métavers questionne aussi sur les coûts du numérique. Qui, aujourd’hui, décide de la société de demain et du déploiement des technologies numériques ? Quelles sont les fractures numériques majeures ?