Une petite revue de presse cette semaine qui fait point rapide sur la dernière réunion du Collectif des Tiers lieux et qui relève un phénomène déjà bien ancré aux Etats Unis et qui se développe partout dans le monde, WeWork.
Le collectif des tiers lieux de la région Ile de France s’est réuni dernièrement en mode Conseil d’Administration, accueilli au Laptop, dans le 19e (superbe endroit complètement dépaysant). Il s’agissait de faire un point sur le développement d’une plateforme d’interopérabilités entre les différents opérateurs (pour mieux aller d’un tiers lieu vers un autre, sans problème de réservation, de facturation et d’accessibilité). Le projet n’avance pas aussi rapidement que souhaité, notamment parce que la Caisse des Dépôts et Consignations n’est pas très réactive (tiens, tiens…). Les membres du CA ont discuté de l’opportunité de rejoindre, ou non, le dispositif « vivier » (dans lequel Nomade Office aurait dû être intégré). Par ailleurs, la région Ile de France envisage de réorienter sa politique d’aide à la création de tiers lieux en se rapprochant de gros opérateurs, comme la Poste, afin d’encourager le déploiement d’un réseau fort et structuré (on parle de mille lieux). Demain, les postiers pourraient devenir ainsi des animateurs de tiers lieux et experts en coworking et les Postes des lieux de télétravail et d’accessibilité à plusieurs e-services…?
Un des objectifs du collectif est de créer une coopérative (d’intérêt collectif) afin de promouvoir le développement des tiers lieux et de créer des solutions collaboratives entre ses membres.
La vraie valeur ajoutée du collectif des tiers lieux est de fédérer un réseau « d’artisans » aux spécificités différentes mais rassemblant de vraies compétences sur ce sujet du télétravail qui fait tant débat finalement.
WeWork
Le concept de WeWork repose sur le partage d’espaces de travail, qu’il s’agisse de coworking ou même d’accéder à des salles de conférence. Plutôt que de proposer des offres facturées à la journée ou à l’heure pour les travailleurs intéressés, la start-up développe des formules d’abonnement mensuel dont les tarifs varient selon les services auxquels le travailleur a accès.
Jouant sur sa communauté d’abonnés, WeWork a également développé une application mobile où ses membres peuvent échanger entre eux – comme sur un réseau social – et s’entraider via des questions-réponses ou encore publier des statuts sur l’évolution de leur entreprise. Avec ce concept, WeWork revendique aujourd’hui plus de 40 000 membres dans son réseau. L’entreprise est valorisée à 16 milliards de $, autant dire un monstre.