Un rapport sénatorial dessine les perspectives du télétravail en France. Si son augmentation croissante parait actée, il n’en reste pas moins que son bon exercice nécessite accompagnement et moyens.
« À la question « serons-nous tous télétravailleurs en 2050 ? », les rapporteurs répondent évidemment qu' »une partie encore significative du travail ne peut pas être exercée à distance ». « Au mieux la moitié des actifs » pourraient donc être concernés par le télétravail en France, avec une alternance de présentiel et distanciel. Ils notent dès lors l’impact positif sur la productivité à long terme (de 5 à 30 %) particulièrement pour les salariés qui ont des « tâches créatives » et surtout si le salarié est « volontaire ». Le télétravail serait donc une « opportunité à saisir » avec des aspects très positifs pour l’inclusion des travailleurs handicapés, pour le travail féminin (« à condition que le télétravail ne se traduise pas par l’imposition aux femmes de nouvelles tâches domestiques ») ».