Nouvelles conditions de travail ?

Nous relayons l’article corédigé par l’Apec et l’Anact relatif aux nouvelles attentes des cadres. L’Apec, notamment, intègre ces changements dans le recensement et la définition des offres d’emploi.

« Le télétravail, un argument à mettre en avant pour attirer les cadres!

Alors que de nombreux cadres en font une condition pour accepter un nouveau poste, la plupart des entreprises ne voient pour l’heure dans le télétravail qu’un levier d’attractivité secondaire. D’ailleurs, peu d’offres d’emploi mentionnent la possibilité de travailler à distance.

LES CADRES SOUHAITENT POUVOIR TÉLÉTRAVAILLER

En septembre 2021, les 3/4 des cadres souhaitaient pouvoir travailler à distance au moins un jour par semaine, soit 3 points de plus qu’un an auparavant. Près de la moitié des cadres en font d’ailleurs une condition sine qua non dans la perspective d’un changement d’entreprise, en particulier dans des métiers comme l’informatique (69 %), les études et la R&D (53 %) ou en Île-de-France (53 %).

UN ARGUMENT PEU MIS EN AVANT PAR LES ENTREPRISES

Les entreprises ont une lecture quelque peu différente de l’enjeu que constitue le télétravail en termes d’attractivité sur le marché de l’emploi cadre. Seules 22 % pensent en effet que l’absence de télétravail constitue un frein au recrutement de cadres. Ce point de vue est toutefois davantage partagé par les grandes entreprises (43 %) et par celles qui évoluent dans des secteurs où les cadres sont sur-représentés, comme les activités informatiques, le conseil ou la banque-assurance.

LA POSSIBILITÉ DU TÉLÉTRAVAIL PLUTÔT ABORDÉE LORS DES ENTRETIENS DE RECRUTEMENT… PAR LES CADRES

La part des offres d’emploi cadre mentionnant la possibilité de télétravailler a certes doublé depuis le début de la crise sanitaire, passant de 3 % au 1er semestre 2020 à 7 % au 1er semestre 2021, mais elle reste marginale. Elle a principalement progressé dans le secteur des services à forte valeur ajoutée et dans certains métiers comme l’informatique, les ressources humaines ou la communication. Aussi, parmi les entreprises autorisant le télétravail, moins de la moitié (43 %) déclarent avoir l’intention de mentionner cette possibilité dans leurs offres d’emploi. Certaines entreprises sont en effet réticentes à s’engager par écrit sur une modalité de travail qu’elles n’accordent pas d’emblée ou pas de façon systématique. Les entreprises se montrent davantage disposées à aborder cette question lors des entretiens de recrutement (57 %), au même titre que la rémunération ou d’autres avantages sociaux auquel le télétravail est souvent comparé. De l’aveu de nombreuses entreprises, le sujet est de plus en plus spontanément évoqué par les candidats et les candidates ».

Source : Apec/Anact, Télétravail des cadres, janvier 2022

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