Travail hybride ou bureau près de chez soi ?

Un article intéressant publié dans Zevillage

IWG (maison mère de Regus et Spaces) et le cabinet de conseil Development Economics publient une enquête qui apporte un angle nouveau dans le débat “télétravail contre bureau”.

L’étude dévoile l’importance des économies que les salariés peuvent réaliser en adoptant un modèle hybride, et montre qu’ils peuvent économiser jusqu’à plus de 30000 $ par an aux États-Unis et plus de 13 000 £ au Royaume-Uni en travaillant plus près de chez eux.

Dans l’Hexagone, 69% des Français déclarent qu’ils refuseraient un emploi qui leur imposerait un long trajet cinq jours par semaine. Cette réticence s’explique par l’évolution des attentes des salariés, qui privilégient désormais un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, et par la prise en compte des coûts des déplacements.

En effet, 36% des Français estiment que les trajets quotidiens sont trop coûteux : frais de transport, du carburant et de l’entretien du véhicule.

Toutefois, les salariés français, pour plus d’un tiers d’entre eux (35%), ont déclaré préférer retourner au bureau cinq jours par semaine si on leur offrait la possibilité de travailler dans un bureau annexe situé à moins de 15 minutes de leur domicile.

La transition vers un modèle de travail hybride modifie également les aspirations en termes de lieux de vie : 44% des Français affirment que cela les incite à vivre davantage en banlieue ou à la campagne, loin de la ville.

L’adoption du travail hybride est devenue un facteur clé dans le choix du lieu de résidence, soutenant ainsi la recherche d’une meilleure qualité de vie. En effet, 79% des salariés français indiquent que ce mode d’organisation a considérablement amélioré leur bien-être global.

🟥 Voir le Calculateur de travail hybride d’IWG

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